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Directory of thesis at University Of Constatntine:
A l’Est, l’Académie universitaire dépoussière les archives et procède à la mise en place d’un réseau d’échange d’informations et de documentation scientifique et technique entre les établissements relevant de sa compétence. Dans le cadre de cette mission, elle soumet à la communauté universitaire un annuaire des thèses de doctorat d’Etat soutenues dans l’est du pays. Le but de ce document est, par-delà l’inventaire des thèses soutenues, la diffusion la plus large d’une information qui permettra aux universitaires de mieux se connaître et de tisser des liens entre eux.
«Document de travail, l’annuaire des thèses de doctorat d’Etat informe aussi, de par les rubriques qu’il contient, les étudiants doctorants de la circonscription de Constantine et d’ailleurs du potentiel humain disponible en matière de chercheurs — donc de promoteurs prospectifs — des domaines d’intérêt scientifique ainsi que des intitulés des thèses déjà soutenues. La connaissance de ceux-ci, plus qu’elle permettra d’éviter leur duplication, pourra constituer le point de départ vers des recherches qui viendront agrandir l’espace des travaux existant. Au-delà d’un simple annuaire, c’est donc une véritable base de données qui est ici proposée», affirme le professeur Mehdioui, président de l’Académie universitaire de Constantine. Ce document couvre une période de treize ans allant de décembre 1984, date de la soutenance de la première thèse de doctorat en sciences médicales, à décembre 1997. Pendant cette période, 194 thèses de doctorat d’Etat, toutes spécialités confondues, ont été soutenues. L’information y est présentée à la fois sous l’axe des établissements d’enseignement supérieur où la soutenance a eu lieu et sous celui du domaine scientifique auquel se rattache le travail de recherche accompli. Chaque fiche présente l’identification du chercheur, celle du travail de recherche et celle de la soutenance.
Une synthèse montre, en termes de nombre de thèses soutenues et par domaine de recherche, la suprématie des sciences de la nature et de la vie (123 thèses, dont 116 en sciences médicales). Viennent ensuite les sciences exactes (27 thèses), les sciences sociales et humaines (23 thèses) et les sciences de la technologie (21 thèses).
«La lecture des dates de soutenance permet de noter — et c’est peut-être là le plus important — une accélération sensible du rythme de soutenance des thèses d’Etat. Voilà pourquoi le présent document se veut (être) moins un bilan de ce qui est qu’un point de départ vers ce qui vraisemblablement sera, c’est-à-dire non seulement un nombre accru de soutenances de thèses d’Etat mais aussi, et pour les annuaires futurs, le passage de chercheurs présentés ici comme candidats et doctorants pour leur propre travail de rapporteurs, membres de jury et même présidents de jury pour les travaux d’autres candidats», note le professeur Kouloughli, chef de département de la postgraduation et de la recherche scientifique. Même s’il a tardé à naître, voilà donc un acquis pour les universitaires de l’Est.
